mercredi 27 juin 2007

Commentaires

Bonjour à tous,
ce message est pour exprimer clairement ce que je ressens. Lorsque vous lisez mes écrits, c'est une partie de moi que vous découvrez, une partie de moi que j'ai décidé de vous livrer. Certains d'entre vous savez que j'ai de la difficulté à m'exprimer et c'est pourquoi j'ai choisi d'écrire. Ce moyen de communication est libérateur pour moi malgré que j'aimerais ça être capable de dire tout ce que j'écris parce que lorsque l'on parle, on le fait avec quelqu'un, nous avons donc un "feedback", la personne avec qui l'on communique nous répond, c'est ce qui me manque le plus quand j'écris. Alors s'il-vous-plaît, laissez-moi des commentaires, votre "feedback" par rapport à ce que j'écris ça va me faire le plus grand plaisir.

Merci à l'avance

jeudi 21 juin 2007

Peur d'aimer

J'ai une peur
Qui m'empêche d'avancer
De vivre ce qu'il ya de beau
Ce n'est pas facile à expliquer
Mais j'ai peur d'aimer

J'aimerais pourtant connaître
Tous les moments magiques
Que l'on vit lorsque nous sommes amoureux
Ceux qui nous font vibrer
Et qu'on ne veut pas oublier

J'ai pourtant essayé
Il n'y a rien à faire
Au moment où je me laisse aller
Mon coeur se referme
Il est impossible de le pénétrer

Vais-je laisser un jour
Mes sentiments se libérer
De cette emprise
Que je m'efforce de détruire

Histoire de filles

Je hais tellement
Ces miss populaires
Qui se déhanchent
Et qui font semblant
De ne rien voir
Quand tous les gars
Se retournent
À leur passage

Je hais aussi
Leurs regards
Qui semblent dire
"Allez!, regardez-moi
Je ne suis là que pour vous"

Elles se tiennent en groupe
Et se prennent pour Barbie
Elles se disent amies
Mais dès qu,il y en a une
Qui se différencie des autres
On lui fait son procès
On la "bitch" sans merci

Je les hais vraiment
Et pourtant
Il m'arrive parfois
D'espérer être une des leurs
Si c'est ce que ça prend
Pour pouvoir enfin
Être vue à ma juste valeur

mercredi 20 juin 2007

Naissance

Je n'avais que 16 ans
Lorsque j'ai appris
Que dans mon ventre
Tu as pris vie

Pendant des heures j'ai pleuré
Et je t'ai demandé de partir
Heureusement, à moi, tu es resté accroché
Mes parents m'ont boudé
Pour ne pas m'être protégée
Mais jamais, ils ne m'ont laissé tomber

Les mois qui ont suivi
J'ai regardé mon ventre se gonfler
J'ai passé des journées entières
À te parler, à t'imaginer...

Un soir d'automne
Je marchais près de l'endroit
Où tu as été conçu
Et tu as finalement manifesté
L'envie de quitter ton abri

À l'hôpital, seule, je me suis rendue
À mon arrivée
Rapidement les médecins m'ont couché
Car tu avais décidé
Que ton temps était venu

L'accouchement a été dur
Mais lorsque tu fus dans mes bras
J'avais déjà tout oublié
Ma vie tu as chamboulé
Mais aujourd'hui, je peux t'assurer
Que je ne voudrais rien changer

Une chicane qui a mal tourné

On vient de se chicaner
Je retourne chez moi
Les yeux remplis de larmes
Ma vue embrouillée
Je ne vis pas l'auto
Qui me heurta

...

Me voilà maintenant
Couchée sur un lit
Pleine de fils
Qui se rattachent à moi
J'entends des voix
Ce sont les médecins
Ils parlent de l'accident

Ma maman pleure
À côté de moi
Elle me chuchote
Des mots doux à l'oreille
Elle veut que je revienne

Je voudrais bien me réveiller
Mais il y a cette lumière
Loin là-bas
Qui m'aspire peu à peu
Je me demande
Ce qu'il y a de l'autre côté
J'avance et j'avance encore
Il me reste qu'un pas à faire
Et je sais que je vais mourir

À la dernière minute
Je me retourne
Et je t'aperçois
Tu me prends la main
Une larme coule sur ta joue
Et se pose sur mes lèvres

C'est à cet instant
Que j'ouvre les yeux
Entre deux sanglots
Tu me dis que tu t'excuses
J'aiemerais te pardonner
Mais aucun son ne sort
Des larmes coulent sur mes joues
De tes mains douces
Tu les essuies

Je t'aime
Et jamais je ne t'oublierai
C'est ainsi que mes yeux se fermèrent
Pour la dernière fois

lundi 11 juin 2007

Un ami ou un ennemi

Un ami, c'est pire qu'un ennemi
Parce qu'un ennemi, tu sais
Que tu ne peux lui faire confiance
Alors qu'un ami...
Aussitôt que tu lui ouvres ton coeur
Il en profite pour te jeter
Le premier poignard
Sur le coup, tu ne sens rien
Ce n'est qu'après quelques confidences
Que le mal se fait sentir
C'est alors que tu souhaiterais
Pouvoir retourner en arrière
Et tout changer
Mais rien de tel se produit
Tu prends donc la décision
De couper les ponts
Tu remercies tes amis
Mais tu te tournes vers tes ennemis
Car tu sais qu'avec eux
Tu n'auras pas besoin de te méfier

jeudi 7 juin 2007

Avec toi

Je te connais à peine
Et pourtant...
C'est grâce à toi
Si chaque matin
Je me réveille avec le sourire
Mais ça tu ne le sais pas
Et tu ne le sauras sans doute jamais
Puisque tu n'est qu'un désir, un fantasme
J'ai malheureusement dû m'avouer
Que j'amais je ne me blottirai dans tes bras
Excepté dans mes rêves les plus fous

mercredi 6 juin 2007

Un rêve, une réalité

Dès que j'ai posé ma tête sur l'oreiller
Des images sont apparues
Ce que je voyais était tellement beau
Il y avait ce gars et...
Dans ses yeux, je voyais des étincelles
Pareilles à celles que l'on a
Lorsqu'on est amoureux
Plus loin se trouvait une fille
Elle avait les mêmes étincelles
Et curieusement, elle me ressemblait
Quand le garçon arriva près de la jeune fille
Celle-ci se leva et alla à sa rencontre
Ils se regardèrent dans les yeux
Ils étaient nerveux
Tout à coup, ils se mirent à parler
Mais après quelques instants, il y eu un long silence
Il s'approcha, elle ferma les yeux
Il s'embrassèrent longuement
La jeune fille délaissa les lèvres du jeune homme
Et étrangement, elle se mit à pleurer
Le garçon la regarda perplexe
Il se demandait ce qui causait ses pleurs
Comme si elel avait lu dans ses pensées
Elle lui répondit qu'elle avait peur
Mair peur de quoi?
D'aimer, d'être aimée, de souffrir, de faire souffrir
Le jeune homme enlaça la jeune femme
Lui baisa le front et la serra contre lui
Il ne comprenait pas tout à fait
Mais il savait que plus le temps passerait
Plus sa bien-aimée se confierait
Et qu'ainsi sa peur s'atténuerait
Pour l'instant, il fallait lui donner confiance
La convaincre qu'elle pouvait, elle aussi, être amoureuse
Lorsque je me suis éveillée
Des larmes coulaient sur mes joues
Comme la jeune fille qui se trouvait dans mon rêve
C'est alors que j'ai dû m'avouer
Que cette fille...c'est moi
Ce texte je l'ai écrit depuis déjà quelques années, mais c'est grâce à un ami si aujourd'hui vous le lisez. Merci Mathieu!!